livraisons

♦ GLUCQ. L’Album de l’Exposition. 1889.Paris, Bureaux de vente et de souscription Ch. Gaulon, [1889]

In-folio (33 x 43 cm), 50 fascicules, chacun composé d’une chemise contenant deux planches sous serpentes. Quelques rousseurs et salissures sur certaines pages. 400 €

1889 en photos... Ensemble complet de 100 planchesà pleine page en photogravure « sur teinte chine » (selon le bulletin de souscription joint). Les fascicules ont été publiés de manière hebdomadaire puis bi-hebdomadaire entre mai et décembre 1889. Chaque planche est légendée en rouge en trois langues (Français, Anglais et Espagnol). Vues extérieures des palais et des parcs et intéressants clichés d’intérieurs de palais et de galeries (Cristallerie française, Métallurgie, Salon de peinture, Céramiques, Horlogerie, Tissus, etc.).

Victor FOURNEL Paris et ses ruines. Paris, Henri Charpentier, 1874-1878 

In-folio (35 x 50 cm), en 10 livraisons sous chemises bleues, viii, 24, 86 p. numérotées en suivi + 20 planches. Bel ensemble, petits défauts à certaines planches, chemises en états variés. 300€

En quelque sorte, la suite inversée de l’inoubliable Paris dans sa splendeur, auquel Fournel avait collaboré au début des années 1860 ; certaines des lithographies sont d’ailleurs directement reprises de ces volumes. Le ton a bien changé en quinze ans, et c’est un écrivain oscillant entre dépit et colère qu’il nous est donné de lire. Avec ses 20 planches lithographiques, la plupart en couleurs chaudes… Mention de 3e édition sur les couvertures et de 4e en page de titre. Rare en livraisons.

« Quelle transformation subite et lamentable de l’épopée haussmannienne en drame de Shakespeare ».

Albert Robida. Le Vingtième Siècle. Paris, Librairie illustrée, [1883], en livraisons 

In-4 (21 x 30 cm) en feuilles, sous chemises bleues illustrées de l’éditeur, 50 livraisons numérotées en continu, 400 p. + 47 planches hors-texte en noir et blanc. Défauts d’usage, manquent 3 livraisons et 3 hors-texte. 450€

Fort rare édition originale, conservée en livraisons, telle que parue, du chef-d’oeuvre de Robida, « ouvrage de grand luxe illustré par l’auteur de plus de 300 gravures dans le texte et de 50 gravures hors texte », qui était proposé à la vente dans les librairies à raison de 50 centimes la livraison, comme l’indique la pleine page publicitaire en dernière couverture.

En 1952, la femme est devenue l’égale de l’homme, les prisons ont disparu, on communique grâce au téléphonoscope et surtout, on préfère à la marche à pied les aéronefs omnibus ou les aérocabs, pour rejoindre le faubourg Saint Germain en Laye ; même le Louvre se visite en tramway tandis que les locomotives sont remisées au musée du moyen-âge à Cluny. Avec une page d’avis au relieur pour le placement des gravures.

♦ Jules BEAUJOINT. Histoire des Tuileries depuis leur origine jusqu’à nos jours. Paris, Arthème Fayard, c. 1880

Petit in-4, demi- chagrin brun à coins, dos à 5 nerfs, caissons dorés, 796 p. Dos passé (beige), papier bruni. 75€

Initialement publiée en 100 livraisons, cette histoire des Tuileries est publiée lorsque la démolition du Palais en ruine est proche. Illustrations de Gerlier, Riballier, Kauffmann, etc. Une histoire populaire des Tuileries, de Catherine de Médicis à l’incendie terminal pendant la Commune de Paris, avec « drames politiques, vie privée des souverains, débauches secrètes, crimes mystérieux, révélations ».